Bonjour, voici un courriel que j’ai envoyé à FACIL, mais ils m’ont conseillé de le poster ici.
je me nomme Laurent Metais et je fais actuellement un projet-voyage avec ma copine autour de la transition écologique. Sur la route depuis mars 2017 au Canada et USA on va être de retour aux Québec pour le début de l’année. Je me permet de vous écrire car j’ai quelques questions pour vous. Déjà alerte à propos des logiciels libre depuis quelques années, les utilisant, c’est pourtant durant ce voyage que j’ai pris conscience de l’importance du logiciel libre non pas uniquement en tant que savoir libre à partager, démocratie d’utilisation, mais également important écologiquement et démocratiquement. J’ai vu la conférence gesticulée “informatique ou liberté” (visionnable sur youtube) que vous connaissez peut-être. Elle m’a fait comprendre un point que je n’avais pas encore assimilé, c’est qu’il est possible d’avoir une utilisation technologique plus verte et démocratique en la faisant aussi à petite échelle.
Quand on a initié le projet de Monnaie locale à Québec on avait fait un point d’honneur à utiliser les logiciels libre, notamment les outils de Framsoft. Avec le projet que je mène autour du mouvement de transition et des initiatives citoyennes, je me suis rendu compte aussi de la grande contradiction qui s’opère dans ses groupes. Militant écologiquement, mais technophile souvent ou alors simplement parce que c’est l’habitude, l’utilisation des GAFAM se fait abondamment et la contradiction n’est pas évidente à l’esprit.
Le projet que nous faisons, avec Horizon Transition, c’était initialement de visiter des groupes, de se porter volontaires avec eux pour apprendre de leur pratique et de leur gouvernance afin de partager au suivant ce que nous avions appris. D’en faire des articles et des vidéos pour ensuite partager et animer des soirées pour créer des réflexions et discussions. Sur la route, en se confrontant avec la réalité, le projet dévie un peu, on se rend compte que l’idée de justes montrer des manières de faire est peut-être pas la plus adapté et que devant le greenwashing ambiant, il est important de questionner qu’est-ce qu’une transition, qu’est-ce que l’activisme. L’idée initiale que nous avons en tête est qu’en partant d’un engagement hyperlocal, sur un sujet précis, cela puisse devenir un engagement communautaire. Beaucoup de groupes citoyens se créer autour de sujets, mais énormément meurt dans la durée, comment faire perdurer l’engagement.
Désolé pour cette longue mise en contexte, l’objet de mon courriel est que j’aimerais bien vous rencontrer cet hiver afin de faire une vidéo FACIL pour expliquer plus les logiciels libre et l’importance que cela peut avoir autant pour l’écologie et la démocratie. Comment se l’approprier. Une idée en tête également, j’évolue beaucoup auprès des organismes communautaires à Québec (je travaillais à l’Accorderie de Québec et au CA du Centre jacques-cartier) et j’ai pu voir l’acculture de ce monde auprès des gens, mais aussi lorsqu’on parle ou propose quelque chose, comment cela peut vite devenir une montagne au vu des nouveaux logiciels. J’aimerais discuter avec vous à propos de cela. Avec un ami nous pension essayer de donner des formations simple (vu nos compétences) sur des logiciels comme inkscape, gimp, etc. Dans ma tête je cherche aussi un moyen d’offrir un service qui pourrait être tout en un à ces organismes, pour que quand présenter la solution ne soit pas vu comme une additions de plein de nouveaux logiciels, mais comme un tout en un.
Long courriel, je suis désolé je voulais être certain de pouvoir expliquer la démarche.
En vous remerciant,
Laurent