Il n’y a pas de prétensions dans notre effort d’être pur comme Richard Stallman et de refuser complètement les logiciels privateurs. C’est un choix qu’on laisse à nos membres et nos partenaires de progressivement intégrer le libre dans leur habitudes, surtout en pronant l’utilisation de logiciels libres qui sont supérieurs à leurs alternatives privatrices.
Bon point sur les images extraites du film. Je vais passer du temps pour revoir cet aspect. Le site drave.dev est un placeholder fait par des informaticiens en attendant un site officiel. Les images sont tirés de La drave par Raymond Garceau - ONF que j’avais acheté. Selon la loi Raymond Garceau mort en 1994 garde le copyright + 50 ans après sa mort donc jusqu’en 2044 (« 6 Sauf disposition contraire expresse de la présente loi, le droit d’auteur subsiste pendant la vie de l’auteur, puis jusqu’à la fin de la cinquantième année suivant celle de son décès »). Mais je croyais l’usage de d’images justifiés sous la doctrine « fair use ». Je vais envoyer une demande à l’ONF pour voir ce qu’ils disent.
https://fair-dealing.ca/fr/utilisation-equitable/
La Loi sur le droit d’auteur permet l’utilisation de matériel provenant d’une œuvre protégée par le droit d’auteur (littérature, partition musicale, œuvre audiovisuelle, etc.) sans la permission du détenteur du droit d’auteur, lorsque certaines conditions sont remplies. On peut faire des usages équitables pour des fins de recherche , d’étude privée, d’éducation , de parodie ou de satire, de critique et compte rendu, ou de communication des nouvelles . Pour s’assurer de faire des copies qui sont équitables, il faut tenir compte de plusieurs facteurs dont le montant que l’on copie, si la copie est distribuée à d’autres usagers ou non et si cette copie peut avoir un effet négatif sur les ventes potentielles de l’œuvre originale.
Je t’invite à te joindre à nous pour aider à décider de la direction et prendre à mener les projets de transition vers les outils libre. Nous voulons passer de Github à Gitlab, de Google Drive à Nexcloud, de Google Spreadsheet à Odoo (ERPLibre), de Slack à Rocketchat, etc mais chacun de ces efforts demande de la formation, du temps et des efforts techniques qui se traduisent aussi en coûts importants.
On espère d’ailleurs travailler avec les partenaires pour utiliser des solutions déjà déployées. Il y a aussi l’aspect où il faut aussi comprendre la place des outils privateurs utilisés dans l’industrie et voir comment effectuer la migration vers du libre.
À mon avis pour faire la promotion du libre, il faudra certainement faire passer le message sur les plateformes où les gens sont déjà pour les sensibiliser. Je pourrais décider de seulement poster sur Mastodon, mais je serais seulement à prêcher à la paroisse.
De plus, la souveraineté numérique, ce n’est pas que le logiciel libre mais le développement localement de l’expertise technique pour assurer notre autonomie technique.
Ce n’est pas une mission où le logiciel libre est une religion, mais plutôt où son usage pragmatique nous permettra de développer notre autonomie progressivement.