Cherche infographiste pigiste qui utilise des logiciels libre

Bonjour les libristes!

Je cherche un infographiste pigiste qui utilise des logiciels libre (Inkscape, Gimp, etc) dans sa boîte d’outils pour développer l’identité visuelle de Drave Développement (drave.dev); site web, présentations, diagrammes et autres explications visuelles.

Est-ce que la communauté ici a quelqu’un à recommander?

Plus généralement nous cherchons des collaborateurs en dehors du monde technique (marketing, finances) qui ont des sympathies vers le logiciel libre.

Merci,

Ricky Ng-Adam
https://www.linkedin.com/in/rngadam/

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@jeff ?

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Je suis programmeur et graphiste qui travail exclusivement avec des logiciels libres. Je peut réaliser des illustrations, des logos, des animations webs et autres composantes graphiques pour sites webs. Je peut vous envoyer des exemples si vous êtes toujours à la recherche.

Merci pour votre intérêt dans les logiciels libres.
Frederic Guimont

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Super Frédéric! ça semble être répondre à notre besoin! je t’ai contacté en PM, à bientôt!

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Merci d’avoir pensé à moi Fab :blush: effectivement le branding c’est ce que je fais (entre autres) en tant que idéemarque, toujours avec des outils 100% libres et formats ouverts… un détail qui n’est pas une évidence « à l’oeil nu », puisque ce n’est même pas mentionné sur mon site, seulement « en passant » sur la bio du compte Twitter secret d’idéemarque! Mais bon, en fait le site n’est que la pointe de l’iceberg comparé à tout ce que je fais de nos jours, et malheureusement « réviser et mettre à jour ce site là » tombe toujours en bas de ma liste de priorités d’affaires vs le day-to-day… I know, I know, cordonnier mal-chaussé, ou je dirais client-focused :wink:

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À noter que nous cherchons toujours, que ce soit comme pigiste ou employé temps partiel/temps plein.

  • re-design du site drave.dev à drave.quebec (landing page et ses déclinaisons, autres type de pages)
  • design d’une identité visuelle (logo en différents formats, couleurs, typographies, charte graphique)
  • illustrations, visuels explicatifs, infographies
  • développement simple en HTML / CSS
  • former d’autres personnes à l’utilisation des logiciels libres (ex: Inkscape)
  • modèle de documents de présentation (type Google Slides ou équivalent libre)

J’ai fait suite avec Frédéric Guimont qui nous as planché sur une version très intéressante du logo actuel en vectoriel SVG mais nous devons d’abord plancher sur notre identité visuelle avant de continuer.

Nous avons trouvé au moins une candidate de talent (https://angeliqueboudeau.org) qui utilise le logiciel libre pour ses designs, mais pour l’instant son taux horaire élevé ne permettrait que de l’utiliser comme mentor vu l’état embryonnaire des finances de l’organisation Drave Développement. Et nous cherchons aussi à développer avec l’infographiste une relation à long terme.

Je ne veux pas trop critiquer la « candidate de talent », mais son site web est en anglais seulement, probablement parce que c’est encore perçu comme la langue de l’argent. Bonne chance avec vos recherches, parce que « l’image », ça coûte cher…

C’est pas étonnant que ça soit juste en anglais, elle est française mais travaille en Angleterre… Une des raisons pourquoi nous cherchons plutôt quelqu’un au Québec puisque nous préférons quelqu’un sur place.

Mais à date, ma recherche de designer qui utilise du logiciel libre au Québec est plutôt infructueuse.

Limite c’est peut-être trouver un-e designer qui utilise Adobe mais qui est prêt-e à aussi apprendre une pile logiciel libre.

Habiter en Angleterre n’empêche rien, d’autant plus qu’il y a eu des contrats en France (tout proche, malgré le Brexit). Je comprends que de maintenir des sites web multilingues rajoute un niveau de complexité, mais c’est souvent une excuse pour capituler face à l’hégémonie de l’anglais sur Internet.

Question à propos des illustrations du site web actuel: proviennent-elles d’un film? Sont-elles libres de droits, ou ces droits ont-ils été négociés, ou existe-t-il une manière de les utiliser sans même une attribution? Je le mentionne parce que si Drave.dev veux faire la promotion du libre et des données ouvertes, le respect des règles du droit d’auteur n’est pas accessoire…

Aussi, est-ce que la souveraineté numérique passe par l’utilisation de services tels que Twitter, Facebook, Github (M$) et LinkedIn?

Il n’y a pas de prétensions dans notre effort d’être pur comme Richard Stallman et de refuser complètement les logiciels privateurs. C’est un choix qu’on laisse à nos membres et nos partenaires de progressivement intégrer le libre dans leur habitudes, surtout en pronant l’utilisation de logiciels libres qui sont supérieurs à leurs alternatives privatrices.

Bon point sur les images extraites du film. Je vais passer du temps pour revoir cet aspect. Le site drave.dev est un placeholder fait par des informaticiens en attendant un site officiel. Les images sont tirés de La drave par Raymond Garceau - ONF que j’avais acheté. Selon la loi Raymond Garceau mort en 1994 garde le copyright + 50 ans après sa mort donc jusqu’en 2044 (« 6 Sauf disposition contraire expresse de la présente loi, le droit d’auteur subsiste pendant la vie de l’auteur, puis jusqu’à la fin de la cinquantième année suivant celle de son décès »). Mais je croyais l’usage de d’images justifiés sous la doctrine « fair use ». Je vais envoyer une demande à l’ONF pour voir ce qu’ils disent.

https://fair-dealing.ca/fr/utilisation-equitable/

La Loi sur le droit d’auteur permet l’utilisation de matériel provenant d’une œuvre protégée par le droit d’auteur (littérature, partition musicale, œuvre audiovisuelle, etc.) sans la permission du détenteur du droit d’auteur, lorsque certaines conditions sont remplies. On peut faire des usages équitables pour des fins de recherche , d’étude privée, d’éducation , de parodie ou de satire, de critique et compte rendu, ou de communication des nouvelles . Pour s’assurer de faire des copies qui sont équitables, il faut tenir compte de plusieurs facteurs dont le montant que l’on copie, si la copie est distribuée à d’autres usagers ou non et si cette copie peut avoir un effet négatif sur les ventes potentielles de l’œuvre originale.

Je t’invite à te joindre à nous pour aider à décider de la direction et prendre à mener les projets de transition vers les outils libre. Nous voulons passer de Github à Gitlab, de Google Drive à Nexcloud, de Google Spreadsheet à Odoo (ERPLibre), de Slack à Rocketchat, etc mais chacun de ces efforts demande de la formation, du temps et des efforts techniques qui se traduisent aussi en coûts importants.

On espère d’ailleurs travailler avec les partenaires pour utiliser des solutions déjà déployées. Il y a aussi l’aspect où il faut aussi comprendre la place des outils privateurs utilisés dans l’industrie et voir comment effectuer la migration vers du libre.

À mon avis pour faire la promotion du libre, il faudra certainement faire passer le message sur les plateformes où les gens sont déjà pour les sensibiliser. Je pourrais décider de seulement poster sur Mastodon, mais je serais seulement à prêcher à la paroisse.

De plus, la souveraineté numérique, ce n’est pas que le logiciel libre mais le développement localement de l’expertise technique pour assurer notre autonomie technique.

Ce n’est pas une mission où le logiciel libre est une religion, mais plutôt où son usage pragmatique nous permettra de développer notre autonomie progressivement.

J’ai bien reconnu les extraits du film (j’ai travaillé à l’ONF 14 ans). Ce serait une bonne idée de contacter l’ONF, mais aussi (dès que possible) de mentionner la provenance des images, ce qui devrait être suffisant. Mon ancien patron a déjà fait retirer des films d’un site web très connu dédié à l’art contemporain (aux É.U), et ce malgré les bonnes intentions de ceux qui publiaient ces films sans autorisations (pour fins éducatives, sans profit).

Pour ce qui est de la supposée « religiosité » du logiciel libre et de son icône médiatique RMS, ce serait apprécié de ne pas utiliser ça comme argument pour dénigrer le logiciel libre (ou du moins minimiser son importance, ou pour faire moins peur à ceux qui ont le $ comme religion); si le but de drave.dev est d’amener des gens, entreprises, et gouvernances à utiliser des logiciels libres (au point de s’inscrire comme lobbyiste), ça ne fonctionnera que pour des raisons pragmatiques (voir la politique de la Ville de Montréal pour un bon exemple), sans égards aux polémiques habituelles entre libre et moins libre.

Clairement, le logiciel libre comme tel n’a d’attrait que pour ceux qui en comprennent la valeur, mais considérer cela comme une posture religieuse serait contre-productif (même insultant); il reste que le « open source » ou le « gratis » (logiciels et services) est la tendance lourde. En fait, comme le « libre washing » est devenu la norme, je suggère de ne pas essayer de réinventer l’eau chaude… Il y aura constamment du travail d’éducation et de promotion à faire pour les offres actuelles de logiciels libres (et « open »), et en général ce travail est déjà fait par les entreprises et individus qui produisent des logiciels libres, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de services comme github (qui sont gratuits et efficaces, mais qui ne favorisent pas en soit la dite « souveraineté », sinon m$ ne l’aurait pas acquis).

Bonne chance! Sincèrement, de vouloir démarrer une entreprise qui fait directement la promotion du libre (tout en le critiquant), comme modèle d’affaire, c’est courageux…
Une bonne lecture:
https://anonymoushash.vmbrasseur.com/2018/08/24/open-source-is-not-a-business-model-and-your-business-will-fail-if-you-think-that-it-is/

J’ai ajouté des liens vers la provenance du logo et des images en bas de page tel que recommandé.

Mon opinion (je suis sûr que les autres draveurs auront d’autres opinions aussi):

Le logiciel libre ce n’est pas notre modèle d’affaires. Notre modèle d’affaires c’est que notre organisme à but non-lucratif aide ses membres, des entreprises québécoises qui commercialisent le logiciel libre, à prospérer et aider d’autres organisations québécoises à utiliser le logiciel libre pour augmenter leur compétitivité.

Ça ne veut pas dire tous les logiciels libre et ça ne veut pas dire absolument pas sans logiciels ou plateformes privatrices.

Quoique c’est aussi important pour nous de prendre les démarches pour développer et utiliser de plus en plus de libre (d’où le réflexe aussi de chercher à encourager des designers qui utilisent déjà du libre).

Mon commentaire de religion porte surtout au fait du rejet en bloc de toute utilisation des technologies ou plateformes privatrices actuelles dans l’absolu de certains membres de la communauté qui s’attaquent ensuite à ceux qui sont « impurs » même si ils sont eux aussi croyants. Même les religions voient le problème avec des excès de ce côté là… « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ! »

Transitionner une organisation et une société au bien commun technologique prendra énormément de temps et commercialement il faut d’abord commencer par les aspects où le libre est déjà supérieur et faire comprendre qu’à long terme, le libre va toujours finir par gagner parce qu’il mutualise l’effort de maintenir le fardeau technologique du code.

Je ne connais personne qui agit religieusement par rapport aux logiciels libres. Cette métaphore du « libre religieux » est ridicule et néfaste (d’abord pour les gens qui ont une conscience religieuse), alors je réitère ma suggestion de ne plus jamais l’utiliser. Ce serait aussi une bonne pratique de ne pas pointer du doigt des gens ou organisations qui ne cadreraient pas avec votre définition du « draveur » (compétitif). Les mots sont importants, quelque soit votre conception de l’axe libre-propriétaire. Je comprends votre enthousiasme, mais un peu moins votre démarche qui semble se chercher une cause…