Pour la réactivité: je suis allergique à ce genre de situation, et je ne comprends toujours pas pourquoi c’est permis. Déjà que nos « services » de télécoms canadiens sont chers, si en plus ils se permettent de prendre le contrôle de nos appareils, en le mentionnant seulement en petits caractères à la fin des contrats, c’est… Le CRTC dort au gaz.
Techniquement, tant qu’un OS installé par un vendeur de téléphone ou un fournisseur d’accès n’est pas complètement éradiqué (le terme n’est pas exagéré), il y a toujours des chances que le dit fournisseur (qui veut notre bien), soit capable de reprendre le contrôle du téléphone; le comment n’a pas d’importance, et c’est le principe de précaution qui s’applique. Un téléphone devrait pouvoir s’acheter comme un PC générique, sans même un OS installé.
Si ton téléphone est vraiment bien libéré (et désinfecté), en principe le fournisseur d’accès ne peut pas y accéder, sauf évidemment aux données qui transitent sur « son » réseau…
Un téléphone vraiment sécure, ça n’existe pas (à moins de l’utiliser en circuit fermé), mais ce n’est pas une raison pour s’abandonner aux sirènes du commerce, même si c’est considéré comme « normal » (parce que « tout le monde » le fait).
Et puis si le dit fournisseur n’accepte pas ton téléphone « libéré », la seule chose à faire est de ne pas se prévaloir de son généreux service.